dimanche 30 mai 2010

I-b) un contexte économique et politique particulier



HISTOIRE DE LA LIBERTE D EXPRESSION EN FRANCE






c'est dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 que pour la première fois le droit à la liberté d'expression est exprimé.L'article 11 dispose : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi"

Plus récement,


les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale de l'Organisation des nations unies (ONU) ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris

Art. 18 : "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites" ;

Art. 19 : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit",



Ainsi, ces lois, suivies de celles adoptées par le Conseil de L'Europe en 1950 sont là pour rappeler l'une des bases de notre démocratie.



Ces même lois, venues d'un contexte économique et politique en crise (La Revolution Française, chute de la monarchie donnant lieu à un premier essai de démocratie) ont été les protagonistes de nombreux progrès :

Le plus célèbre d'entre eux étant le "J'accuse" d'Emile Zola:








Affaire Dreyfus


Résumé


En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus ( 1859-1935 ),



israélite alsacien, fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal militaire à la dégradation et à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des documents falsifiés et l'on eut de sérieuses raisons de penser qu'un officier criblé de dettes, le commandant Esterhazy ( 1847-1923 ), était le vrai coupable. Celui-ci, après un simulacre de procès, fut néanmoins acquitté. C'est alors que Clémenceau publia dans son journal, l'Aurore, un article d'Emile Zola intitulé " J'accuse ", qui faisait peser contre l'état-major de très lourdes charges. Il apparut de plus en plus clairement que certains militaires, cléricaux et antisémites s'efforçaient d'empêcher une révision du procès. L'Affaire devint politique, partagea la France en deux camps (dreyfusards et antidreyfusards) et faillit ébranler la république, cependant que l'opinion internationale s'indignait de l'injustice commise. Anatole France puis Jaurès défendirent Dreyfus avec ardeur. En 1899, celui-ci fut renvoyé devant le tribunal militaire de Rennes et de nouveau déclaré coupable. Il fut amnistié la même année, mais ce n'est qu'en 1906 qu'il fut complètement réhabilité.

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