lundi 31 mai 2010

Conclusion

A l'abord des questions concernant la liberté d'expression, nous avons pris conscience de son caractère démocratique. En effet, elle est un droit défendue par des états, des réseaux, des associations, des lois. Sa présence dans notre siècle fut précieuse dans de nombreuses luttes contre les injustices. Ainsi que dans notre éducation et notre rapport au monde. La liberté d'expression est une avancée primordiale dans le combat pour les droit de l'homme et dans notre histoire. Son utilité n'est plus a prouver.

Cependant, nous avons pus voir que cette liberté comportait son lot de revers. Des propos discriminatoires, obscènes ou violents sont quotidiennement transmis, visionner et entendus par le biais de réseaux et de médias de plus en plus importants et donc de moins en moins contrôlable. C'est la liberté individuelle qui est alors ébranlée devant des diffamations, des provocations et des désinformation. Bien sur, des moyens pour lutter contre ces abus existent. Mais ils deviennent obsolètes dans les nouveaux contextes, et sont donc continuellement obligés de faire face à de nouvelles problématiques.
Nous pouvons donc conclure que la liberté d'expression, bien qu'indispensable dans une société démocratique a des limites : celles de la liberté et du respect des autres.

dimanche 30 mai 2010

III-b) Problématiques futures

Nous l'aurons compris, la liberté d'expression aujourd'hui est liée étroitement à la révolution internet.

Ainsi, sur un espace si vaste que le web 2.0, les débordements sont innévitable. Cependant, internet joue et jouera un rôle prédominant dans notre société. Il aura changé notre rapport à l'information, à la consommation et à la communication. Les possibilités de cet outil sont gigantesque et ont facilité notre vie quotidienne et professionnelle.


Il reste à percevoir le problème que pourrait engager une puissance capable de regroupé en un temps records un nombre d'individus incalculable. Et le moyen de pouvoir réguler et contrôler cet espace.

Aujourd'hui, des tentatives de l'Etat Français ont vus le jours pour faire face à ces nouveaux enjeux http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/984001519/0000.htm




Je vous propose alors un extrait vidéo et texte, sur un film traitant de ce chalenge:


Internet peut-il être le lieu d’une nouvelle démocratie?



8th wonderland , film d’anticipation qui se déroule dans un futur immédiat, entraîne les spectateurs dans une déferlante d’actions non-politiquement correctes menées par une communauté d’internautes se réclamant citoyens d’un pays virtuel, la huitième merveille ou 8th wonderland



ils sont unis par une même déception envers les instances dirigeantes internationales et locales. Leurs revendications sont variées : de l’accès à la trithérapie pour les habitants des pays en voie de développement à la fin des délocalisations et des licenciements de masse dans les bassins industriels des pays occidentaux. Toutes expriment l’espoir et surtout le désir qu’un nouvel ordre social mondial soit possible

« 8th Wonderland » propose en effet une réflexion plutôt subtile et nuancée sur le militantisme moderne et les façons dont les peuples peuvent s’en prendre aujourd’hui à leurs gouvernements pour enfin « changer le monde », si possible en mieux… Chaque semaine, les habitants de ce pays dématérialisé votent des motions, qui sont immédiatement exécutées si elles sont acceptées par la majorité. Si ce semblant de « démocratie » (comme l’un des personnages désigne ce système) commence avec des actions aux allures de bonnes blagues un peu potaches, comme mettre des distributeurs de préservatifs parfumés à l’hostie dans les églises du Vatican pour s’opposer au discours anti-capote du pape, la belle utopie dégénère cependant très vite et bascule dans des actes aux frontières du terrorisme. Le film commence d’ailleurs par le moment exact où tout se joue, c’est à dire lorsque la communauté se met à avoir du sang sur les mains en assassinant un dictateur…




III-a) Réseaux ou communautés de l'ère numérique

Outre les lois déjà existante, que nous avons déjà cité précédemment, de nouveaux moyens de luttes se forment. Nous allons se pencher sur les nouvelles voix virtuelles ou physiques présentent dans ce combat:


Le réseaux comme Act Up-Paris, CDSL, DAL, Droits devant, Voltaires, facebook,twitter... sont très présents et actifs sur les scènes concernant les libertés d'expression ou autres. Cependant, les détracteurs de ces réseaux pourraient leur reprocher leur manque d'action concrète.


Les organisations, comme Le Comité pour la liberté d'expression et d'association (Clea), reporters sans frontières ou la ligue algérienne des droits de l'homme (ladh) sont eux aussi présent et actifs dans ses luttes.





Cependant,

Même en ne citant qu'une infime partie de ces nouveaux militants, nous pouvons remarquer qu'une tendance s'affirme : celle du regroupement en réseau, des échanges d'idées. Le trait principal de cette évolution est sans aucun doute la perte d’influence de la forme fédérale au profit d’un modèle d’organisation en réseau. Les néo-militants s’expriment alors de préférence au travers de multiples voies, plus modestes et chacune consacrée à une cause particulière. L’engagement se négocie davantage dans la multiplicité de projets revendicatifs menés de front à un niveau collectif ou individuel. Ce qui compte avant tout pour le néo-militant, c’est de s’inscrire non plus au sein d’une organisation idéologique clairement identifiée mais plutôt de générer des projets ou de s’intégrer à des projets initiés par d’autres et d’exploiter toutes les connexions susceptibles de s’avérer à cet égard utiles.

Non pas que cette tendance soit innovante, mais plutôt qu'elle soit depuis plus d'une décennie affirmée et en constante évolution grâce à de nouvelles technologies. Évolution qui amène à de nouvelles problématiques que nous allons aborder dans la dernière partie de cette réflexion.

II-b) La où commencent les limites de la liberté d'expression

"Les limites de la liberté ne sont placées qu'au point où elles commenceraient à nuire à la liberté d'autrui" Emmanuel Joseph Seiyes



La question est de savoir où s'arrête notre liberté d'expression. Dans certains cas, la liberté d'expression peut subir des restrictions:



-La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse limite également la liberté d’expression par l’instauration d’un régime répressif en prévoyant des incriminations pénales pour la diffamation et l’injure.


-La liberté d’expression rencontre aussi une sévère limitation quant au respect de la vie privée ( article 226-1 du Code pénal ) et du droit à l’image.La liberté d'expression peut subir des restrictions :

-pour des raisons sécuritaires (exemple : répression de l'incitation à commettre des crimes ou délits ; Patriot Act aux États-Unis).



-pour protéger le droit des individus : répression de l'insulte publique et de la diffamation. lutte contre les discriminations raciales ou religieuses.



-Dans un contexte politique particulier, avec l'exemple des censures de la presse dans un régime totalitaire. Ou pour éviter des crises de la part d'une population locale ou internationale.



- L’article 14 de la loi du 16 juillet 1949 sur « les publications présentant un danger pour la jeunesse, lesquelles peuvent faire l’objet, par arrêté du ministre de l’Intérieur, de restrictions quant à leur diffusion et commercialisation lorsqu’elles présentent « un danger pour la jeunesse en raison de leur caractère licencieux ou pornographique ou de la place faite au crime, à la violence, à la discrimination ou à la haine raciale, à l’incitation à l’usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants ».

Source: wikipedia




Un petit rappel pour illustrer nos propos quant aux censures:

2010, nouvel album de Damien Saez, J'accuse.

Son affiche promotionnelle interdite d'exposition dans les métros de Paris.


Controversée par les associations feministes.























Orange Mécanique 1972 par Stanley Kubrick Au XXIème siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité...


En 1971 vient le temps de sa plus grosse provocation, un autre culte instantané, une apologie du sexe et de la violence. Ainsi le dérangeant Orange Mécanique – tiré du roman homonyme de Burgess – suit le terrifiant Alex (incroyable Malcolm Mcdowell) et dépeint un futur contre-utopique peuplé de gangs de jeunes dénués de limites morales ou sociales. Porté par l’esthétique pop décomplexée des sixties (sans compter l’excellent travail sur la bande-son), le film déroule une violence psychologique terrible, basée sur la mortelle inquiétude engendrée la folie des faits accomplis par le gang d’Alex et par le sentiment d’insécurité profonde qui en découle. Subversif en diable, Kubrick placarde la société de l’époque, pointant sans pitié des mœurs et aspects politiques dérangeants. Avec sa structure cyclique (refaisant vivre les mêmes crimes au bourreau devenu victime) le film provoque à la fois excitation et malaise… tout en balançant une droite à la morale.
Faisant hurler la censure, Orange Mécanique sera retiré des écrans britanniques… avant que Kubrick, blessé, ne décide de l’ôter complètement des salles obscures, suite à une série de crimes « inspirés » du film puis de menaces contre sa personne.


Eléonore Guerra

II-a) Le pouvoir des mots



Tout d'abord, pour prendre conscience du pouvoir des mots, je vous propose une fiction :

George Orwell-1984

Militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son 'Big Brother' et pour dépeindre la société totalitaire ultime. Dans une contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l'homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie. Ce roman nous dévoile une société plongée dans une 'hypnose sociale' où la perversion du langage prédomine : la Paix c'est la Guerre ; l'Amour, la Haine...


Orwell aborde le thème de l'importance des mots et de la liberté d'expression dans son oeuvre avec l'exemple de la Novlangue , langue simplifiée, appauvrie, afin de rendre impossible l'expression d'idées néfastes au régime. Moyen de contrôler toute manifestation de rébellion et d'asservir au maximum un peuple.






Puis l'exemple réel d'Orson Welles:


http://www.tv5.org/TV5Site/webtv/video-6349-1938_La_guerre_des_mondes_d_Orson_Welles_terrifie_les_Americains.htm


Grâce à ces exemples, nous avons pus reconnaître le pouvoir parfois ignoré des mots. Et nous pouvons en déduire l'énorme responsabilité des médias, et leur énorme pouvoir de persuasion sur leur public. Manipulations, diffamations, omissions ou censures d'intérêts sont alors possible, on parle alors de désinformation. Nous en donnons quelques exemple:



-Canal + a censuré un reportage sur le Turkménistan, impliquant le groupe Bouygues et sa filiale TF1, qui devait être diffusé dans le Vrai Journal de Karl zero.
Ce reportage faisait écho à la publication du livre "Le Pays où Bouygues est Roi" du journaliste David Garcia, paru aux éditions Danger Public le 2 mars 2006, qui révèle les agissements de Bouygues et de sa filiale TF1 dans une dictature d’Asie centrale, le Turkménistan.



-ou plus récement, l'extrème "prudence" face à la grippe h1n1 et à sa pendémie. Rellayé par les médias de masse, une histérie collective s'est mise en place en faveur des vaccinations et des règles d'hygiène, gonflant le nombre de cas atteint par la maladie. Le résultat aujourd'hui est que cette pendémie n'a pas tuée plus qu'une grippe normale, que les français, malgrès les avertissement plus que présent ont évité les centres de vaccination. Cependant, le terrible investissement prévu par Madame Bachelot a été quant à lui bien réel.



synthèse d'apres les sources: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/manipulation-des-chiffres-de-la-61687 et www.onnouscachetout.com/synthese-vaccin

I-b) un contexte économique et politique particulier



HISTOIRE DE LA LIBERTE D EXPRESSION EN FRANCE






c'est dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 que pour la première fois le droit à la liberté d'expression est exprimé.L'article 11 dispose : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi"

Plus récement,


les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale de l'Organisation des nations unies (ONU) ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris

Art. 18 : "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites" ;

Art. 19 : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit",



Ainsi, ces lois, suivies de celles adoptées par le Conseil de L'Europe en 1950 sont là pour rappeler l'une des bases de notre démocratie.



Ces même lois, venues d'un contexte économique et politique en crise (La Revolution Française, chute de la monarchie donnant lieu à un premier essai de démocratie) ont été les protagonistes de nombreux progrès :

Le plus célèbre d'entre eux étant le "J'accuse" d'Emile Zola:








Affaire Dreyfus


Résumé


En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus ( 1859-1935 ),



israélite alsacien, fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal militaire à la dégradation et à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des documents falsifiés et l'on eut de sérieuses raisons de penser qu'un officier criblé de dettes, le commandant Esterhazy ( 1847-1923 ), était le vrai coupable. Celui-ci, après un simulacre de procès, fut néanmoins acquitté. C'est alors que Clémenceau publia dans son journal, l'Aurore, un article d'Emile Zola intitulé " J'accuse ", qui faisait peser contre l'état-major de très lourdes charges. Il apparut de plus en plus clairement que certains militaires, cléricaux et antisémites s'efforçaient d'empêcher une révision du procès. L'Affaire devint politique, partagea la France en deux camps (dreyfusards et antidreyfusards) et faillit ébranler la république, cependant que l'opinion internationale s'indignait de l'injustice commise. Anatole France puis Jaurès défendirent Dreyfus avec ardeur. En 1899, celui-ci fut renvoyé devant le tribunal militaire de Rennes et de nouveau déclaré coupable. Il fut amnistié la même année, mais ce n'est qu'en 1906 qu'il fut complètement réhabilité.

samedi 29 mai 2010

I- Definition et problématisation

La liberté d'expression est l'absence de contrainte exercée à l'encontre d'individus en raison de l'expression de leurs opinions.


Ces mêmes opinions peuvent être d'ordre politique, religieux (ou de culte) ou moral. Chaque individu est en droit de les exprimer.

En théorie, la liberté d'expression est un droit immuable, base de la démocratie. Elle permet un échange, qu'il soit négatif ou positif entre des visions propres. De la convergence de ces idées, naissent des raisonnements, eux même retransmis et ré appropriés par des individus ou des communautés.

Cependant, il est juste de nous demander quelles en sont les limite? Et quelles problématiques elles entraînent?


C'est ce sur quoi nous allons nous pencher:

I-Les moyens actuels de diffuser des opinions.


a) Les différents médias : leur constitution, leur combat et leur évolution au cours de ce siècle. Exemple des Jeux Olympiques de Pékin et de Reporters sans frontières.
b) Un contexte économique et politique particulier : exemple de l'histoire de la liberté d'expression en France et des progrès engendrés par celles-ci.


II-Les problématiques causée par la liberté d'expression.


a) Le pouvoir des mots : un outil dangereux. Exemple de mannipulations médiatiques.

a) Là où commence les limites de la liberté d'expression : vie privée, enjeux politiques, atteintes aux libertés individuelles avec l'exemple des caricatures de Mahomet.


III-De nouvelles approches.

a) Reseaux, ou communautés à l'ère numérique

b) Les problématiques futures