lundi 31 mai 2010
Conclusion
Cependant, nous avons pus voir que cette liberté comportait son lot de revers. Des propos discriminatoires, obscènes ou violents sont quotidiennement transmis, visionner et entendus par le biais de réseaux et de médias de plus en plus importants et donc de moins en moins contrôlable. C'est la liberté individuelle qui est alors ébranlée devant des diffamations, des provocations et des désinformation. Bien sur, des moyens pour lutter contre ces abus existent. Mais ils deviennent obsolètes dans les nouveaux contextes, et sont donc continuellement obligés de faire face à de nouvelles problématiques.
Nous pouvons donc conclure que la liberté d'expression, bien qu'indispensable dans une société démocratique a des limites : celles de la liberté et du respect des autres.
dimanche 30 mai 2010
III-b) Problématiques futures
III-a) Réseaux ou communautés de l'ère numérique
II-b) La où commencent les limites de la liberté d'expression
-La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse limite également la liberté d’expression par l’instauration d’un régime répressif en prévoyant des incriminations pénales pour la diffamation et l’injure.
-La liberté d’expression rencontre aussi une sévère limitation quant au respect de la vie privée ( article 226-1 du Code pénal ) et du droit à l’image.La liberté d'expression peut subir des restrictions :
-pour des raisons sécuritaires (exemple : répression de l'incitation à commettre des crimes ou délits ; Patriot Act aux États-Unis).
-pour protéger le droit des individus : répression de l'insulte publique et de la diffamation. lutte contre les discriminations raciales ou religieuses.
- L’article 14 de la loi du 16 juillet 1949 sur « les publications présentant un danger pour la jeunesse, lesquelles peuvent faire l’objet, par arrêté du ministre de l’Intérieur, de restrictions quant à leur diffusion et commercialisation lorsqu’elles présentent « un danger pour la jeunesse en raison de leur caractère licencieux ou pornographique ou de la place faite au crime, à la violence, à la discrimination ou à la haine raciale, à l’incitation à l’usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants ».
Source: wikipedia
Son affiche promotionnelle interdite d'exposition dans les métros de Paris.
Controversée par les associations feministes.
Orange Mécanique 1972 par Stanley Kubrick Au XXIème siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité...
En 1971 vient le temps de sa plus grosse provocation, un autre culte instantané, une apologie du sexe et de la violence. Ainsi le dérangeant Orange Mécanique – tiré du roman homonyme de Burgess – suit le terrifiant Alex (incroyable Malcolm Mcdowell) et dépeint un futur contre-utopique peuplé de gangs de jeunes dénués de limites morales ou sociales. Porté par l’esthétique pop décomplexée des sixties (sans compter l’excellent travail sur la bande-son), le film déroule une violence psychologique terrible, basée sur la mortelle inquiétude engendrée la folie des faits accomplis par le gang d’Alex et par le sentiment d’insécurité profonde qui en découle. Subversif en diable, Kubrick placarde la société de l’époque, pointant sans pitié des mœurs et aspects politiques dérangeants. Avec sa structure cyclique (refaisant vivre les mêmes crimes au bourreau devenu victime) le film provoque à la fois excitation et malaise… tout en balançant une droite à la morale.
Faisant hurler la censure, Orange Mécanique sera retiré des écrans britanniques… avant que Kubrick, blessé, ne décide de l’ôter complètement des salles obscures, suite à une série de crimes « inspirés » du film puis de menaces contre sa personne.
II-a) Le pouvoir des mots
Tout d'abord, pour prendre conscience du pouvoir des mots, je vous propose une fiction :
http://www.tv5.org/TV5Site/webtv/video-6349-1938_La_guerre_des_mondes_d_Orson_Welles_terrifie_les_Americains.htm
Grâce à ces exemples, nous avons pus reconnaître le pouvoir parfois ignoré des mots. Et nous pouvons en déduire l'énorme responsabilité des médias, et leur énorme pouvoir de persuasion sur leur public. Manipulations, diffamations, omissions ou censures d'intérêts sont alors possible, on parle alors de désinformation. Nous en donnons quelques exemple:
-Canal + a censuré un reportage sur le Turkménistan, impliquant le groupe Bouygues et sa filiale TF1, qui devait être diffusé dans le Vrai Journal de Karl zero.
Ce reportage faisait écho à la publication du livre "Le Pays où Bouygues est Roi" du journaliste David Garcia, paru aux éditions Danger Public le 2 mars 2006, qui révèle les agissements de Bouygues et de sa filiale TF1 dans une dictature d’Asie centrale, le Turkménistan.
-ou plus récement, l'extrème "prudence" face à la grippe h1n1 et à sa pendémie. Rellayé par les médias de masse, une histérie collective s'est mise en place en faveur des vaccinations et des règles d'hygiène, gonflant le nombre de cas atteint par la maladie. Le résultat aujourd'hui est que cette pendémie n'a pas tuée plus qu'une grippe normale, que les français, malgrès les avertissement plus que présent ont évité les centres de vaccination. Cependant, le terrible investissement prévu par Madame Bachelot a été quant à lui bien réel.
synthèse d'apres les sources: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/manipulation-des-chiffres-de-la-61687 et www.onnouscachetout.com/synthese-vaccin
I-b) un contexte économique et politique particulier
Affaire Dreyfus Résumé En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus ( 1859-1935 ), israélite alsacien, fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal militaire à la dégradation et à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des documents falsifiés et l'on eut de sérieuses raisons de penser qu'un officier criblé de dettes, le commandant Esterhazy ( 1847-1923 ), était le vrai coupable. Celui-ci, après un simulacre de procès, fut néanmoins acquitté. C'est alors que Clémenceau publia dans son journal, l'Aurore, un article d'Emile Zola intitulé " J'accuse ", qui faisait peser contre l'état-major de très lourdes charges. Il apparut de plus en plus clairement que certains militaires, cléricaux et antisémites s'efforçaient d'empêcher une révision du procès. L'Affaire devint politique, partagea la France en deux camps (dreyfusards et antidreyfusards) et faillit ébranler la république, cependant que l'opinion internationale s'indignait de l'injustice commise. Anatole France puis Jaurès défendirent Dreyfus avec ardeur. En 1899, celui-ci fut renvoyé devant le tribunal militaire de Rennes et de nouveau déclaré coupable. Il fut amnistié la même année, mais ce n'est qu'en 1906 qu'il fut complètement réhabilité. |